Je suis née à Marseille, le 2 juin 1958.
Je suis artiste peintre autodidacte depuis l'âge de 24 ans.
Pendant dix ans, mes sujets de prédilections étaient les portraits, les paysages souvent en miniatures et les scènes intimistes avec souvent des enfants de mon entourage, comme ici, une de mes nièces...
En 1998, lasse de peindre dans la rue, j'ai ouvert mon premier atelier au public.
Pendant les années qui ont suivi, beaucoup de gens me suggéraient d'écrire une histoire...
de faire une bande dessinée...
ou de faire une bio...
auto portrait 1998 |
Pendant les années qui ont suivi, beaucoup de gens me suggéraient d'écrire une histoire...
la lessive, 1998 |
de faire une bande dessinée...
miniatures 2003 |
ou de faire une bio...
Une bio, pas question. C’était déjà difficile, voire impossible, de parler de moi.
Alors, imaginer une histoire...
Peindre à Notre Dame de Paris... 2001 |
Alors, imaginer une histoire...
les Voleurs de confitures 1999 |
Si bien que, d'année en année, je remettais toujours à plus tard l'idée.
J’espérais, par paresse, que quelqu'un m'écrirait une jolie histoire mais les scenarii qu'on m'envoyait ne collaient pas avec ce que mon personnage m'inspirait.
Et puis, un jour de printemps 2017, je me suis décidée.
Au départ, je pensais faire simplement un livre avec mes aquarelles accompagnées d’une légende. Ça devait être très rapide, pas de prise de tête, pas de nuits blanches passées à écrire des phrases pleines de fioritures.
Je fais de la peinture, pas de l’écriture…
Je fais de la peinture, pas de l’écriture…
Mon livre était prêt dans ma tête, y’avait plus qu’à…
Mais...
Le petit grain de sable, ça a été Brigitte, une amie rencontrée cet automne, issue d’une famille très littéraire.
Son frère Jean-Michel, correcteur dans une maison d’édition, m'a d'ailleurs aidée à la correction
- telles " qu'un chameau assoiffé " première page-
Or, quand on parle d'un projet à Brigitte, on ne peut plus revenir en arrière, impossible de se dégonfler..
Le moment venu, Bribri était là, prête à m’aider dans la mise en pages du livre.
Un vrai raz de marée, cette fille !
Elle arrive, remue tout, prend un banc et s'installe à côté de moi, face à mon ordinateur.
Moi, j'étais sur le point de faire mes copiés-collés, en me réjouissant intérieurement:
" Ce soir, j'aurai fini... "
" Mais non ! ça se passe comme ça! m'édicte mon amie. Il faut que tu expliques d'abord comment ta Bigoudène est venue, dans quelles circonstances, pourquoi, quand, où ! Et puis après, seulement après, tu dois faire un chemin de fer, une chronologie... "
Son frère Jean-Michel, correcteur dans une maison d’édition, m'a d'ailleurs aidée à la correction
- 83 re-lectures,
- 956 virgules,
- 102 points de suspensions,
- 48 guillemets,
- une vingtaine d'expressions yaourt,
- très peu de fautes d’orthographe 👦👧👧
- et quelques fautes de langage
- telles " qu'un chameau assoiffé " première page-
Dédicace spécial Jean-Mi... |
Or, quand on parle d'un projet à Brigitte, on ne peut plus revenir en arrière, impossible de se dégonfler..
Le moment venu, Bribri était là, prête à m’aider dans la mise en pages du livre.
Un vrai raz de marée, cette fille !
Elle arrive, remue tout, prend un banc et s'installe à côté de moi, face à mon ordinateur.
Moi, j'étais sur le point de faire mes copiés-collés, en me réjouissant intérieurement:
" Ce soir, j'aurai fini... "
" Mais non ! ça se passe comme ça! m'édicte mon amie. Il faut que tu expliques d'abord comment ta Bigoudène est venue, dans quelles circonstances, pourquoi, quand, où ! Et puis après, seulement après, tu dois faire un chemin de fer, une chronologie... "
dédicace du livre pour Brigitte. |
Mais non ! Mais moi, je veux faire un livre avec mes aquarelles, j’ai pas envie de raconter ma vie…
Voilà! L'envie m'avait passé, plus question de ce bouquin...
Mais j'avais promis et, mon entourage, les copines de la rue de la Marine où j'avais mon atelier faisaient le blocus devant ma porte:
" C'est pour acheter ? Non ? C'est pour causer ? Ha non, ça va pas être possible : elle travaille (pour une fois ^^ ) faut la laisser tranquille..."
Flûte ! J'étais attachée à ma chaise par le fil invisible des copines et contrainte de taper sur le clavier...
Alors, j’ai commencé à écrire la première phrase et la suite est partie en vrille !
Mais je jure que tout est vrai, ou presque vrai…
PS: je dédie cet article aux filles de la rue Marine, à Bribri, à Jean-Mi et à tous les autres qui m'ont encouragée...
Mais j'avais promis et, mon entourage, les copines de la rue de la Marine où j'avais mon atelier faisaient le blocus devant ma porte:
" C'est pour acheter ? Non ? C'est pour causer ? Ha non, ça va pas être possible : elle travaille (pour une fois ^^ ) faut la laisser tranquille..."
Les filles de la rue de la Marine, le Guilvinec. Collage digital avec mes aquarelles. |
Flûte ! J'étais attachée à ma chaise par le fil invisible des copines et contrainte de taper sur le clavier...
C’était, il y a 25 ans, un jour de cafard intense, j’étais désorientée, fauchée, grippée. Bref, c’était un jour glauque.
Alors, j’ai commencé à écrire la première phrase et la suite est partie en vrille !
Mais je jure que tout est vrai, ou presque vrai…